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Un prochain décret d’interdiction des centres de bronzage

Les ouvrages médicaux internationaux confirment les dangers sanitaires encourus par une forte exposition aux rayons ultraviolets. Un point de vue partagé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) durant l’enquête sur la création d’une nouvelle loi sur l’interdiction des centres de bronzage artificiel.

Non respect des règles

Avant d’ouvrir un centre de bronzage, il existe quelques obligations à respecter tels les processus de contrôle, la surveillance des bancs solaires et l’interdiction des mineurs. Des conditions maintes fois transgressées par les propriétaires. Dans ce nouveau décret, le ministère de la Santé compte effectuer un rappel des réglementations tout en avertissant le grand public. De son côté, l’Anses mise sur « l’arrêt, à terme, de toute utilisation commerciale du bronzage par UV artificiels et de la vente d’appareils délivrant des UV artificiels à but esthétique ».

Des preuves scientifiques

D’après les données du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), les UV artificiels sont classés parmi les cancérogènes certains. Pour les personnes qui font des séances d’UV en dessous des 35 ans, le risque de grave cancer de la peau (mélanome) est situé entre 75 à 87%. Des estimations importantes vu qu’il n’existe aucune progression des méthodes de traitement.

La santé avant tout

Dans cette démarche, l’Anses se réfère au Brésil qui a sorti une note d’interdiction des cabines UV pour fins esthétiques en 2009. Chez nous, la santé des Français et les enjeux économiques seront les principales préoccupations du ministère de la Santé qui devra être autoritaire auprès des quelques 10 700 établissements qui proposent ce genre d’appareil de beauté.


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